Un recrutement réussi, c’est quoi ?
Bien souvent on parle d’échec du recrutement. Avant de parler d’échec, parlons de réussite !
Posons nous une question : Comment mesure t on la réussite d’un recrutement ?
Il est légitime de se poser cette question, les statistiques des échecs pouvant paraître alarmantes.
Choisissons-le coté lumineux de la force, analysons les raisons qui font qu’un recrutement est un succès.
A quoi voit-on que la réussite que l’on vient de faire est un succès ?
Il y a trois critères simples à visualiser qui permettent de définir la réussite ou l’échec d’un recrutement :
- Le premier est la durée de la collaboration. 36% des recrutements en CDI ne passent pas la 1ere année en France. Donc à l’inverse, 64% se prolongent au delà de la première année. Cela semble donc un indicateur pertinent.
- Le second critère est l’atteinte des objectifs fixés. Chaque nouveau collaborateur est recruté pour réaliser une mission et les objectifs qui lui sont fixés. Il parait naturel que ce soit le second idiucateur.
- Mais un objectif peut être atteint sans se préoccuper du temps. Hors, mesurer la réussite d’un recrutement nécessite de valider que l’investissement que l’on vient de faire est rentable. Cette rentabilité porte sur l’équilibre entre l’atteinte des objectifs et des résultats associés et le temps nécessaire pour les atteindre.
Un recrutement réussi est donc un nouveau collaborateur qui atteint ses objectifs dans un délai raisonnable et qui reste fidèle à sa nouvelle entreprise au-delà d’un an.
Mais comment réussi-t-on un recrutement ?
La première raison de la réussite est étonnante n’est-ce pas ? C’est simplement le respect du nouveau collaborateur, le respect dans ses besoins, le respect pour la période de changement qu’il vit quand il intègre la nouvelle organisation, le respect de sa place qu’il va occuper…
Il arrive au sein d’un collectif pour participer à un résultat commun. Si le collectif ne prend suffisamment en compte son arrivée, il aura tendance de sentir rejeter.
D’autre part, le nouveau collaborateur vit une période de changement, changement qui lui impose son incertitude, sa perte d’autonomie et ses craintes naturelles. Bien évidemment, il doit prouver que sa prise de poste n’est pas volée, qu’il convient au poste. Mais pour le faire, il a besoin de savoir : le fonctionnement et l’organisation de l’entreprise, les processus qui rythme la vie de l’entreprisse et dans l’entreprise… Autant d’informations qui lui seront nécessaires pour sa prise de poste.
La seconde raison est donc de lui montrer le chemin : ce que l’on attend de lui, les tâches qui lui incombent, les objectifs qui lui sont fixés et sa participation au travail commun. Cela parait encore évident mais nous parlons de l’information exhaustive aussi bien en quantité qu’en qualité. Une information manquante et l’incapacité de la trouver tout seul limite l’autonomie, dégrade son image et risque les jugements.
La troisième raison est bien évidement de ne pas l’abandonner une fois le premier jour passé… « Tiens, voilà les clés de la voiture, elle est sur le parking, ton PC est sur le bureau, je te donne ton téléphone dans 5 mn, tu trouveras ton fichier client sur le bureau. On se voit demain en fin d’après-midi pour faire point. Si tu as besoin, tu vois avec René, il est dans le bureau du fond… ». Cela vous paraît exagérer ? Pourtant cela a existé et existe encore. La caricature sert la démonstration et montre la nécessité de faire autrement. Mais il est important de penser que le transfert d’un maximum d’informations de façons structurées et efficaces est le garant de résultats opérationnels rapides.
Trois évidences mais fondamentales pour la réussite.
Vous avez le sentiment que votre dernier recrutement n’est pas à la hauteur de vos attentes. Nous pouvons vous aider à corriger la situation. Rendez vous sur notre page contact.
Août 2017 – Bertrand LAINE